En 1871, le marseillais Dominique Piazza commercialise la première carte postale illustrée en France. Ces objets familiers, synonymes de vacances et voyages, renferment souvent des détails intéressants pour ceux qui prennent le temps de les observer.
La Marsiale rend aujourd’hui hommage aux cartes postales pour évoquer Marseille au siècle dernier.
Si vous vous rendez à Vico en provenance de Sagone par la D70, vous passerez immanquablement par Malakoff. S’agit-il d’une anomalie spatio-temporelle, un « trou de ver » cher à nos astrophysiciens, qui vous ferait transiter par cette commune de la banlieue parisienne? La réponse est bien plus prosaïque.
De nombreuses cartes postales ont illustré le plus ancien quartier de Marseille. En grande partie détruit durant la dernière guerre, le Panier et ses ruelles attirent toujours nombre de touristes qui font volontiers le détour pour se rendre au Mucem.
Serpentant à travers une bonne partie du 7ème arrondissement de Marseille, du Vieux-Port à la Corniche, cette voie de plus de 2 km de longueur a été mise en lumière au siècle dernier par de nombreuses cartes postales illustrant différents points de son parcours sinueux.
L’image de ce petit port de pêche marseillais, à l’abri sous un pont, a fait le tour du monde. Les multiples photos en plongée, rendues possibles du haut de l’édifice routier datant de 1863, ont sans aucun doute grandement contribué à ce succès.
Le char Jeanne d’Arc est le symbole des terribles combats pour la libération de la ville de Marseille. Il repose désormais face à la Bonne Mère qu’il était venu délivrer, à l’endroit même où il fut détruit un matin d’août 1944.
Vitrine de du promoteur immobilier La Savoisienne, l’immeuble du Saint Georges symbolise l’audace et l’imagination architecturale de l’après guerre. Haut de 66 mètres, il proposait à sa livraison, outre 222 logements, une église, une salle de spectacle, une école, un restaurant et un hôtel.
Le mardi 9 octobre 1934, le roi Alexandre 1er de Yougoslavie, le ministre français des affaires étrangères Louis Barthou trouvent la mort, au cours d’un attentat perpétré en pleine Canebière. Plusieurs autres victimes paient de leur vie l’affolement qui s’en suit.
S’il y a deux arrondissements à Marseille où j’aime flâner, c’est assurément le quatrième et le cinquième. Non loin du centre ville, mais suffisamment à l’écart pour gagner en tranquillité, leurs rues réservent souvent des surprises à ceux qui prennent le temps d’observer.
Parmi un lot de photos sur verre, acheté dans un vide grenier local, se trouvait cette illustration tragi-comique représentant un incident survenu sur la ligne 12 du tramway reliant la gare de Noailles aux Camoins. Mise en scène ou un incident réel?
Difficile de croire au vu de cette image prise en 2004, au début des travaux de transformation en commissariat, que cet établissement fastueux a accueilli durant des décennies de nombreuses personnalités et de grands de ce monde lors de leurs séjours à Marseille.
Si vous vous rendez à Vico en provenance de Sagone par la D70, vous passerez immanquablement par Malakoff. S’agit-il d’une anomalie spatio-temporelle, un « trou de ver » cher à nos astrophysiciens, qui vous ferait transiter par cette commune de la banlieue parisienne? La réponse est bien plus prosaïque.
Outre sa fontaine généreuse et intarrissable qui saura vous désaltérer, Nesa, un hameau corse accroché au flanc de la montagne Cuma vous proposera également un magnifique point de vue sur le village de Vico, s’étirant dans un vallon à quelques centaines de mètres plus bas.
Après une halte fort rafraichissante à Sagone, reprenons à présent notre périple en empruntant cette route autrefois bordée d’eucalyptus qui nous mènera directement au col de Saint Antoine, situé à près de 500 mètres d’altitude, avant d’atteindre notre destination, le village de Vico.
L’actuelle Canebière n’existe que depuis 1927. Elle est née de la fusion de la rue Cannebière, de la rue de Noailles et des allées de Meilhan. Près d’un siècle plus tard, existe-t-il encore des vestiges de ces voies originelles?
Des incidents ont-ils pu précipiter la fin du télescaphe? Plus de cinquante ans après, des témoignages le laisseraient supposer.
Idéalement situé avec une vue grandiose sur l’entrée du Vieux-Port, le jardin du Pharo est l’endroit idéal pour photographier le lacydon, le fort St Jean ou la digue du large. Les cartes postales ont su tirer profit de ce point de vue unique.
