Alexandre 1er: Marseille et son devoir de mémoire - 3ème partie
Le square Alexandre 1er
L’attentat d’octobre 1934, qui a coûté la vie au roi de Yougoslavie Alexandre 1er et au ministre français des affaires étrangères Louis Barthou, avait eu un retentissement mondial en ces temps d’instabilité politique. Un tel événement en son sein marque à jamais le destin d’une ville. Mais à l’heure de commémorer les 90 ans de cette tragédie, de quelle façon Marseille perpétue le souvenir de cette journée funeste afin d’accomplir son devoir de mémoire?
Après les plaques commémoratives sur les candélabres, et la dalle en bronze, intéressons nous cette semaine à la place de la Bourse.
Les documents de référence
Les cartes postales anciennes ayant pour sujet le palais de La Bourse sont légion. Pour avoir le recul suffisant, les photos étaient souvent prises à partir du jardin lui faisant face et logiquement dénommé « Place de la Bourse », comme nous pouvons le lire ici.
Après l’attentat, la place a été rapidement rebaptisée square Alexandre 1er, comme l’atteste ce document visible sur le site des archives de Marseille.
Dès lors, les cartes postales adopteront la nouvelle appellation pour désigner l’ancienne place de la Bourse, comme sur les trois cartes suivantes.
Notre chroniqueur, Calendau, s’est rendu sur place pour constater si cette appellation est toujours d’actualité.
Sur les lieux
Au centre de la place, une croix de Lorraine, symbole de la France Libre, ainsi que le texte de l’appel du 18 juin 1940 nous rappellent les faits d’armes du Général de Gaulle lors de la deuxième guerre mondiale. Quant au parking sous-terrain, construit dans les années 90 et dont l’entrée se trouve un peu plus loin, on lui a logiquement donné le nom du Général.
Un peu déçu, j’emprunte à présent la rue Paradis en direction de la Préfecture où m’attend le dernier volet de mon enquête.