Spécial Corse: Vico
Après une pause bien rafraichissante à Sagone, reprenons à présent notre périple en empruntant cette route autrefois bordée d’eucalyptus qui nous mènera directement au col de Saint Antoine, situé à près de 500 mètres d’altitude, avant d’atteindre notre destination, le village de Vico.
↔ Mais avant d’atteindre le col de Saint Antoine, faisons une halte à Malakoff, un lieu-dit situé à quelques centaines de mètre du col. Drôle de nom pour un lieu corse, qui ne « sonne pas vraiment local ». Nous lui avons consacré un article intitulé « Rendez-vous à Malakoff » et qui vous révèlera ce petit mystère..
→ Avant de « redescendre » vers Vico, arrêtons nous nouvelle fois au col de St Antoine pour pénétrer dans le jardin de la chapelle.
← Le bâtiment blanc qui se profile derrière la croix en bois abrite la gendarmerie de Vico.
→ La gendarmerie de Vico, construite au début des années 60. La carte postale date des années 70.
← Remarquez la disparition de l’inscription murale « Gendarmerie Nationale » en faveur d’une enseigne lumineuse, au-dessus de l’entrée, bien plus discrète.
→ Sur la route vers le village, prenons la direction de Nesa pour atteindre le couvent St François, un beau point de vue sur Vico et son église.
← Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur ce couvent datant du XVème siècle, visitez le site de OuestCorsica.
Quittons à présent le couvent pour redescendre vers Vico, en passant devant l’hôtel « U Paradisu » et la caserne des pompiers. Nous voici au coeur du village.
↔ Remarquez au fond, entre les deux batiments, le clocher de l’église Sainte Marie, qui domine le café National.
Enfonçons nous dans le « cœur » du village, où les commerces se sont regroupés de part et d’autre d’une voie de plus en plus étroite.
→ Vue du « pont de Vico »
← Le pont a aujourd’hui disparu à la faveur du comblement du fossé devant l’ancienne mairie et face au Café National.
Le même lieu, photographié quelques mètres plus loin, dans le sens inverse.
← L’espace occupé jadis par un abreuvoir est devenu un jardin public entourant le monument aux morts de la première guerre mondiale. Le café National, toujours en activité, se cache derrière les arbres.
→ Nous voici arrivé à la place Casanelli d’Istria dont la statue trône au dessus d’une fontaine.
← Ce lieu est le véritable cœur du village, où se tiennent le marché, les foires et les fêtes estivales. Il est dommage que les véhicules ne soient pas entièrement interdits, notamment pendant la haute saison touristique.
→ Une autre des nombreuses cartes postales de la place. Remarquez la « Sposata » sous le bras tendu de la statue de l’évêque.
← La boucherie a aujourd’hui disparue, permettant l’expansion du café Paoli.
→ Une autre carte postale, plus récente, du lieu emblématique de la commune.
← Le café Paoli, que l’on aperçoit derrière la fontaine est, avec le café National, l’un des plus anciens du village.
A voir aussi
→ Autour de la place Casanelli d’Istria, vous pourrez emprunter les nombreuses ruelles qui serpentent entre de vieilles bâtisses qui composent la vieille ville.
↔ Pour rejoindre l’église Sainte Marie depuis la place Casanelli d’Istria, il faut passer par cette voie étroite, véritables cauchemar des automobilistes en période estivale.
↔ A l’autre extrémité du village, en direction de Murzo, se dresse au pied la Pieve, l’église de Sainte-Marie. Inaugurée en 1854, elle remplace une ancienne église devenue trop petite pour le village dont la population s’élevait alors à environs 2000 vicolais (contre un millier environ de nos jours). Le cœur de Monseigneur Casanelli d’Istria, à l’initiative de la reconstruction de ce lieu saint, est conservé en ses murs.