En route pour la Casinca

Seconde partie

Cela fait un peu moins de trois heures que nous avons quitté Vico. Après une halte en altitude au col de Viergio, puis une autre à Calacuccia, la perle du Niolo, nous avons emprunté la très sinueuse et pittoresque Scala de Santa Regina pour enfin arriver à Ponte-Leccia. Une pause-sandwiches bienvenue à la boulangerie Pasquale Paoli, et nous voilà repartis en direction de Bastia.

Il nous tarde à présent d’arriver à destination. La route a été agréable mais nous avons vraiment hâte de découvrir ces villages, parmi les plus beaux de l’ile nous a-t-on dit. Nous arrivons au rond-point de Camozza que nous contournons pour prendre la direction du sud. Désormais, nous savons que notre première étape n’est plus très loin et que nous l’atteindrons dans une dizaine de minutes.
Après avoir quitté la route du bord de mer RT10 qui file vers Bonifacio, nous attaquons la départementale 237, une route de plus en plus étroite et tortueuse à mesure qu’elle s’élève sur les pentes de la montagne dominée par le Monte Sant’Angelo (1218 mètres). Au sortir d’un virage en épingle à cheveux, surplombant un cours d’eau asséché, nous apercevons une file discontinue de véhicules garés sur le côté gauche de la route: nous sommes arrivés à Vescovato.

Vescovato

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↔ En ce week-end ensoleillé d’avril, les bars et restaurants qui entourent la Piazza Nova sont bondés. A l’extrémité nord de la place se dresse une fontaine en bronze surmontée de l’aigle impérial, datant de 1869. C’est pourquoi la Piazza Nova se nomme également Place de l’Aigle.

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↔ A présent, traversons la place en direction du sud. Nous arrivons devant le monument érigé en hommage aux enfants de Vescovato morts pour la France durant les différentes guerres du siècle dernier: première et deuxième guerre mondiale, la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie. Une place particulière est réservéeaux victimes civiles et militaires en permission du Balkan, un navire de passagers torpillé par un sous-marin allemand en août 1918 au large de Calvi.

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↔ Enfonçons nous un peu plus dans la « vieille ville » de ce bourg d’un peu plus de trois mille habitants. Nous sommes au cœur du quartier de Santa Croce où se trouvait jadis l’ancienne gendarmerie impériale dont on a soigneusement  conservé l’inscription murale. Au fond, le clocher de l’église San Martinu.
Nous quittons à regret ce magnifique village pour continuer notre périple en Casinca.

Loreto-di-Casinca

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↔ Dès l’entrée du village, nous sommes accueillis par la fontaine monumentale, la plus imposante de Corse, parait-il.

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Après avoir traversé la place de la Fontaine, nous parcourons quelques ruelles qui nous mènent jusqu’à l’église Saint André, construite au milieu du XVIIIème siècle.

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→ Remarquez la faute de frappe sur l’appellation du village.
← L’église sera entièrement rénovée au XIXème siècle.

Penta-di-Casinca

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↔ Penta-di-Casinca est le seul village corse classé dans son intégralité. Il bénéficie du label « Site pittoresque du département de la Corse » où toutes modifications touchant à l’apparence des lieux y sont rigoureusement réglementées. Nous sommes ici à l’entrée du village, entre la fontaine à droite et le monuments aux morts à gauche. Au fond, nous apercevons le clocher de l’église San Michele.

C’est ici que se termine notre périple en Casinca. Nous reprenons la route direction Sagone où nous passerons la nuit avant de faire une nouvelle virée, cette fois-ci, du côté de Cargèse…

A voir aussi

Quelques cartes postales liées au parcours…

Le vieux couvent de Vescovato